La fin
Comme un vieil écolier devant sa feuille blanche Je ne trouve les mots que contiennent ma colère Combien de temps passé à chanter sur les planches Sans n’avoir jamais eu le succès que j’espère
L’espoir que j’ai nourri au fil de ses années Entrouvrant les portails de ce monde impalpable Parcouru tant de fois effleurant les sommets La rançon du succès me reste impénétrable
Tant de regrets gravés au profond de mon cœur Le poids de mes années ronge mes espérances L’artiste n’est pas né il faut sécher mes pleurs Enfouir au fond de moi le poids de mes souffrances
Je sais l’homme que je suis et l’homme que je vaux Mais quel est ce moment passé sous ma fenêtre Que je n’ai su voler pour me porter plus haut Pour suivre le chemin qu’ils n’ont su reconnaître
Ma vie était la scène je n’ai su la garder Je resterai le maître de mes propres illusions Avec au fond des yeux le soleil d’un été Qui jamais ne tari sous le feux des lampions
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